dimanche 12 août 2007

Règles du jeu : nos 1001 vies

Quel va être le sort de ces pages, je l’ignore.
Je les lance au cœur de l’été, avec l’idée de vous faire écrire. Chacun sa vie.
Si j’étais ministre de la culture (mais je n’aimerais pas l’être), je créerais une fête de l’autobiographie. On échangerait nos feuillets dans la rue, on les ferait pleuvoir comme des tracts sur les plages – les vies sont naturellement biodégradables – ou bien encore, pour chaque C.V., on rédigerait un anti-CV., avec que du subjectif, de l’unique, les échecs, les peines, et pas que les diplômes. Les ambitions et les souvenirs, les accidents heureux ou malheureux. Tout, en peu de mots.

Des critères, des contraintes, sans excès. Un point de vue.
Allez, c’est parti.

Nos 1001 vies…




2 commentaires:

Anonyme a dit…

1001 nuits - 1001 jour(nal)s

mi történik nappal, mi történik éjszaka? Egy "journal" a nappali történésekröl tudòsitana (magyarul is "nap-lò"), de nem éjjel, a tudattalan homàlyàban, napnélküliségében formàlòdunk, formàljuk sorsunk?

Tetszik a fête des C.V., des anti- C.V.; minden nap megülhetnénk (magtàncolhatnànk), mivel logikus, hogy az autobiographie ünnepe a születésnap legyen.

VanessaV a dit…

Un blog pertinent sans commentaire c’est assez impressionnant. La nostalgie pointe dans tous les billets, de ce manque qu’une amitié a laissé, beaucoup de traces aussi. N’est-il pas présomptueux de croire possible une approche autobiographique de tout un chacun ? Il faut avoir côtoyé la vie pour se permettre de vouloir y laisser une empreinte…la mienne s’écrit sur un papier buvard, aussitôt manuscrite elle est illisible…je ne suis pas assez créatrice et démiurge pour avoir quelque chose à laisser autre que mon sang dans celui d’un autre. Je suis une « existence inachevée et latente » (pour reprendre les mots de cette disparue)…de quoi, je ne sais pas. Merci de tous ces mots consacrés à Lisa BRESNER, inconnue jusqu’au billet de Lily sur « Pékin est mon jardin ». J’ai son exemplaire sous les yeux et je viens juste de finir la lecture. Mon cœur en palpite encore…du sens, de la pertinence, une intelligence de tous les instants, une certaine joie de vivre : est-ce si paradoxal ?

 
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