Le futur simple, étrangement, a aussi fait son nid de coucou dans le nom de l’UPR François Asselineau. À croire l’augure, il « saucissonnera », « assaisonnera », « confessera » et « fiscalisera » le peuple que nous sommes.
lundi 17 avril 2017
Nomen est Omen
Le futur simple, étrangement, a aussi fait son nid de coucou dans le nom de l’UPR François Asselineau. À croire l’augure, il « saucissonnera », « assaisonnera », « confessera » et « fiscalisera » le peuple que nous sommes.
samedi 3 août 2013
L'Accomplissement de l'amour
vendredi 21 mai 2010
Déjà le 21, déjà le mois de mai, et encore nous
Portrait de l'artiste avec des chats, des chiens, des jours d'anniversaires, des jours de pluie, au piano, au violon, les bijoux – et même le plus pauvre pourrait se peindre avec de l'or, et le plus malheureux à travers le bonheur, non pas tous les instants heureux, pas que, quoique, et non ! Tous les instants en leur puissance de bonheur, leur infinie ouverture de purs événements.
vendredi 25 septembre 2009
Les cheveux de la poupée, catalogue École des loisirs
Eva Almassy
has the magical gift of
beauty, a breath, an
impulse, a secret
ensconced in words.
Few writers have this.
When she talks about
something, it is lit up
from the inside, and
when she writes novels,
they become essential
moments in our lives.
Why? Because she
knows how to put
herself in that place.
Doll's Hair
For her tenth birthday Charlotte got to choose a
doll from her uncle's collection. It was impossible
to pick one, and then suddenly, there she was: the
perfect doll, with her beautiful, sad smile, her eyes
that rolled, and her shiny human hair.
At night in the dark of her bedroom, Charlotte
and the doll talked to each other. They loved each
other. They resembled one another, like two sisters,
like a mother and her child.
Charlotte's friend, Marianne, knew things that
made you mature. Adult stories. How dolls are
made, for example, with dead people's hair.
Marianne told Charlotte things, but Charlotte
didn't understand. It wasn't possible. All of those
horrors, the words tumbling out, images that
damage you. Charlotte had to find out the truth.
But the doll, this child of the dead, was still there.
dimanche 2 août 2009
lundi 28 juillet 2008
Lisa
Au printemps dernier est née l'Association des Amis de Lisa Bresner.
Si vous souhaitez en faire partie, vous êtes les bienvenus.
Le but est la sauvegarde de la mémoire et le rayonnement de l'œuvre, nous aimerions encourager les vocations, universitaires, éditoriales, cinématographiques, les adaptations, les analyses, les biographies.
Un bulletin de l'Association pourra voir le jour afin de faire état des recherches en cours et de publier nous-mêmes certains travaux.
Longue vie aux livres de Lisa Bresner.
Lisa, on ne t'oublie pas.
Pour tout renseignement :
Présidente de l'Association : Mme Martine Bresner
Secrétaire : Eva Almassy
Cotisation annuelle : 25 euros
Pour les étudiants : 15 euros
Membres bienfaiteurs : à partir de 50 euros
Adresse
Association des Amis de Lisa Bresner
77 rue Lafaurie de Monbadon
33000 Bordeaux
mercredi 22 août 2007
Lili Bai à Libé
Editrice de Libellules, je vois les mots clés qui conduisent les lecteurs jusqu’au blog.
Lisa Bresner Libération
Lisa Bresner Libé
On cherche à savoir ce que Libération a dit de la disparition de Lisa. Je croyais qu’il y avait un entrefilet, quelque chose. Ce matin, à la bibliothèque, j’ai feuilleté le journal, tous les numéros du 30 juillet au 7 août. Rien. Je me suis dit, pas possible. J’ai recommencé, rien. Si, finalement.
Dans Le Carnet (rubrique payante), du jeudi 2 août :
Décès
Martine Bresner, sa mère, Solal Robinne, son fils,
les familles Pety, Bellenger, Robinne
parents et amis
ont la très grande peine
de vous faire part
de la disparition soudaine de
Lisa Bresner
Ecrivain, scénariste, réalisatrice
à Nantes, à l’âge de 35 ans,
le 28 juillet 2007.
Une cérémonie d’adieu aura lieu
à la chapelle de l’Hôtel Dieu
(CHU de Nantes, rue Gaston Veil)
le vendredi 3 août à 14 H 30.
En réalité, la cérémonie a eu lieu à 15 heures (tandis que sur la pendule de la chapelle il était 14 heures, indéfiniment). Le moment n’est pas encore venu de faire le procès d’une presse française ignorante, assoupie dans son été (honte tout de même à Libération, honte aussi au Monde – vu le petit papier froid et fautif – il aurait mieux valu rien ! – signé P. K.), ni celui d’une édition française (pour d’autres raisons).
Dans les pages, parfois en une, de Libé, j'ai lu malgré tout et entre les lignes une histoire de Lisa Bresner tout au long de la semaine.
« Au cœur d’A bout de souffle – Jean Seberg » (bien sûr qu’il y a des ressemblances). Un grand article « made in China », sur Pékin : c’est dans Pékin est mon jardin que l’amant chinois nomme Lisa Lili Bai, féminisation de Li Bai (Li Po). Le 31, couverture noire, barrée du mot Silence - pour Ingmar Bergman. Plus encore, le 1er août, « Buona Notte » - pour Michelangelo Antonioni, avec son visage magnifique, aveugle, comme d’outre-lumière, d’outre-monde. Ils ont pu prendre, ces deux-là, Lisa et son cinéma naissant sous leurs larges ailes.
Enfin, la rubrique « Mon Journal », avec la semaine d’une Asiatique, ce qui m’a rappelé que Libération avait autrefois publié une semaine à Kyoto d'une certaine Lisa Bresner.